Ne consumez pas votre « feu intérieur » inutilement... Mais à l'inverse, ne le laissez pas s'éteindre... Optez pour la voie du milieu... Ni trop, ni pas assez... :)
Petite histoire personnelle plus ou moins d'actualité...
Quand j'étais enfant, mes parents m'envoyaient à chaque vacance chez mes grands-parents. Mon grand-père avait un jardin et régulièrement il brûlait les « déchets verts ». Le principe était très simple, mais la mise en pratique relevait pour moi à l'époque d'une certaine fascination...
Au fond du jardin, il mettait tout ce qu'il estimait être les « déchets » de son jardin... On pouvait y retrouver des morceaux de bois, des fruits et des légumes non consommables, des feuilles, des tuteurs qui ne pouvaient plus faire leur travail... pour résumer, un peu tout et n'importe quoi... Quand il estimait que le « tas » était conséquent, il passait à la préparation. Celle-ci était assez longue, mais je compris plus tard que c'était probablement l'étape la plus importante. Sans s'attarder sur les détails, autour de cet amoncellement, il enlevait méthodiquement tout ce qui pouvait brûler pour éviter que le feu s'étende. Concernant le « tas » en lui même, il l'aérait un peu mais pas trop et il disposait à la base des papiers journaux pour l'allumage. Il le faisait rarement en été, les risques de « propagation » était trop grand... C'était plutôt fin d'automne, hiver, début du printemps et en l'absence de vent. Concernant l'allumage, il le faisait le matin afin qu'il puisse brûler « tranquillement » durant la journée... Après avoir un peu arrosé autour, il mettait le feu et attendait quelques minutes pour être sûr que le brasier s'enflamme bien. Après avoir constaté que tout était « OK », il partait vaquer à ces occupations (repas, sieste, lecture...). De temps en temps cependant, il revenait brièvement pour contrôler que tout se passait correctement... Ça lui arrivait de faire quelques petits réajustements... Rajouter quelques « brindilles » de bois secs, arroser autour, aérer le « tas »... mais à chaque fois, il repartait assez rapidement.
De mon côté, je restais un peu plus longtemps malgré l'odeur pas forcément agréable qui se dégageait... Je contemplais ce spectacle en laissant vagabonder mes pensées... J’observais ce morceau de bois qui venait juste de prendre feu par propagation... Je regardais le reste du jardin qui allait soit être consommé, soit être brûlé... Parfois des fumées très noires se dégageaient de cet « amoncellement »... parfois elles étaient quasiment inexistantes...
A la nuit tombée, tout avait été brûlé... Le jardin correspondait maintenant parfaitement aux « attentes » de mon grand-père... Il était devenu parfaitement « propre »... Il allait pouvoir continuer à « donner » jusqu'au prochain feu...
En conclusion et en résumé, pour faire un bon feu de « déchets verts », il suffit juste de bien tout préparer, de savoir attiser le feu, de vous tenir à l'écart et d'attendre qu'il se consume par lui même totalement...
Très belle journée à vous... :)